Les populations de vertébrés sauvages ont décliné de 73% depuis 1970

B. Klein. . Dans son rapport « Planète vivante » d’octobre 2024, le Fonds mondial pour la nature (WWF) indique une diminution continue depuis 1970 des espèces vertébrées sauvages de 73 % en 2024 ! Cette diminution était de 60 % en 2018.

Connaissance et pratique du yoga nous aident à mieux percevoir qu’être humain et nature forment un tout universel. Perception qui nous invite à beaucoup d’humilité et respect vis à vis de ce tout. Comment concilier cette perception et le constat quotidien que la folie créative et la cupidité de l’espèce humaine bouscule cette harmonie ? Quitte à ce que la nature expulse l’espèce humaine ? Tout d’abord ne pas fermer les yeux. Et prendre conscience que l’être humain – présent sur terre depuis 300000 ans – a dégradé de façon majeure cette harmonie ces cent dernières d’années.

Dans son rapport « Planète vivante » d’octobre 2024 (à visualiser ou télécharger ci dessous), le Fonds mondial pour la nature (WWF) indique une diminution continue depuis 1970 des espèces vertébrées sauvages, atteignant 73 % en 2024 ! Cette diminution était de 60 % en 2018.

Les chercheurs ont défini un Indice Planète Vivante (IPV) qui suit l’abondance relative de près de 35 000 populations de 5 495 espèces de mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens. Cet indice exclut les insectes, dont les populations ont décliné de 70 à 80 % dans les pays Européens en autres.

Le rapport précise que « Les populations d’espèces d’eau douce affichent le plus fort déclin, avec une baisse de 85 %, suivies des populations d’espèces terrestres (69 %) et marines (56 %).

Au niveau régional, les déclins les plus rapides ont été observés en Amérique latine et dans les Caraïbes — avec une baisse inquiétante de 95 % — suivis par l’Afrique (76 %), l’Asie et le Pacifique (60 %). Les déclins ont été moins spectaculaires en Europe et en Asie centrale (35 %) et en Amérique du Nord (39 %), mais seulement parce que des impacts à grande échelle sur la nature étaient déjà visibles avant 1970 dans ces régions ».

Le rapport souligne que « lorsque la population d’une espèce chute sous un certain seuil, cette dernière peut ne plus être en mesure de jouer son rôle habituel dans l’écosystème, qu’il s’agisse de contribuer à la dispersion des graines, à la pollinisation, au pâturage, au recyclage des nutriments ou aux nombreux autres processus qui assurent le fonctionnement des écosystèmes ».

Les causes sont bien connues : agriculture intensive, pesticides, engrais, pollution chimique, réchauffement climatique, …

Mais malgré ces multiples alertes, la situation ne fait qu’empirer…

Le rapport de WWF

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