Psychologie du yoga de la Kundalini, Carl Gustav Jung 

Je me suis passionné pour la lecture du livre de Carl Gustav Jung : « Psychologie du yoga de la Kundalini ». Une suite de ses conférences de 1932.

Sa quête était d’établir un pont entre le yoga, l’arbre des chakras, la kundalini et le chemin d’individuation qu’il expérimenta par la psychanalyse symbolique des rêves et des profondeurs. Il appelait de tous ses vœux un futur yoga occidental.

Pour l’occidental, le monde que nous pouvons voir, toucher, mesurer, est réel. Le monde des dieux relève de la croyance ou de l’imagination. L’inconscient est tout en bas du corps tandis que la conscience siège au niveau de la tête.

Pour l’Indien ce monde auquel nous sommes tant attaché, est inférieur, au niveau du premier chakra, il est pure illusion, domaine de la conscience ordinaire. La seule réalité est celle du Divin symboliquement au dessus de notre tête. 

Juste au-dessus de ce premier chakra, l’océan de l’inconscient est à traverser afin d’amener son contenu à la lumière du troisième chakra, puis au lieu de résilience du cœur pour enfin s’ouvrir à la supra-conscience, au Purusha.

Il faut la soif du Soi, de l’Ananda, l’appel d’en haut pour que la divine Kundalini s’éveille et que se vivent les noces de Shiva et Shakti, ou Purusha et Prakriti.